JMeter avec un écran HiDPI avec Java 9+ (sous Linux)

Si comme moi, vous avez un écran de type HiDPI (High Dots Per Inch), si vous lancer JMeter, vous vous retrouvez avec une interface graphique avec des tous petits caractères, très peu lisible.

Depuis quelques années, pour contourner ce problème, il y a la possibilité de définir certaines propriétés de JMeter pour augmenter la taille des caractères et éléments graphiques

Une autre solution, depuis Java version 9 et plus, permette de définir un facteur d’échelle pour la résolution des applications Swing (tel que JMeter). On peut en effet définir la propriété Java : sun.java2d.uiScale avec une valeur de coefficient multiplicateur ou un pourcentage.

Concrètement, pour lancer JMeter sous Linux (XWindow) :

$ export JVM_ARGS="-Dsun.java2d.uiScale=200%"
$ ./bin/jmeter &

20 ans du noyau Linux et ma petite histoire avec Linux

Linux, le noyau qui est utilisé dans bon nombre de distributions GNU/Linux, fête ses 20 ans. Il est sorti en 1991 et on est en 2011 (soit 20 ans donc ;-)).

I'll be celebrating 20 years of Linux with The Linux Foundation!

Pour ma part, j’ai commencé à installer Linux sur un IBM Aptiva 486 SX 25 avec 4 Mo de RAM (mon premier PC) en 1995, j’étais au lycée, le CD était une Slackware fournie avec un livre dont le titre m’échappe. Le noyau Linux était à la version 1.2.3.

A l’époque, je me souviens avoir lu des articles sur Linux dans des magazines, j’en ai parlé à un ami et mentor en informatique (c’est lui qui m’a fait découvrir les dessous de Windows 3.1 : le DOS), il avait 10 ans d’expérience informatique et un bel Amiga (entre autres). Il m’a dit : Continuer la lecture de 20 ans du noyau Linux et ma petite histoire avec Linux

Debian 6.0 alias Squeeze est sortie

Et voilà après 2 ans de développement, la nouvelle version de Debian est sortie aujourd’hui. C’est la distribution GNU/Linux que j’utilise depuis quelques mois (en remplacement de Ubuntu) et dont je suis très satisfait par son coté stabilité.
Plus d’informations : la nouvelle de la publication chez Debian ou le détail des principaux paquetages chez Distrowatch.

Suite passage à Debian Squeeze

Un petit mot ce soir pour dire que mon passage à Debian ‘testing’ 6.0 alias Squeeze s’est et se passe très bien. Mon ordinateur portable se porte comme un charme, pas de problème, pas (aucun) de plantage des logiciels. On pourrait être étonné de cette stabilité sans faute, car en général avec les Ubuntu, les 1-2 premiers mois sont parfois délicats.

Ici, même si la version 6.0 ne doit sortir que vers la fin de l’année (enfin « quand cela sera prêt » selon la philosophie Debian), c’est tout de même une version qui me semble extrêmement stable.

Sinon, voici quelques commentaires supplémentaires :

  • Thunderbird 3 : son moteur de recherche (d’indexation) c’est top, surtout pour mes gigas de mails professionnels. J’en étais resté à la version 2, même si cela fait un moment que la v3 est sortie…
  • OpenJDK 6 (version open source non officielle de référence de Java 6) fonctionne bien, en particulier pour Eclipse 3.6 et JMeter (bien que ce dernier ne supporte officiellement que Sun JDK 5 ou 6)
  • Iceape (Seamonkey) version 64 bits marche très très bien sur Debian. C’est mon logiciel pour les mails et le surf perso.
  • Firefox 3.6 du dépôt Experimental fonctionne très bien, sans aucun soucis pour moi.
  • OpenOffice.org 3.2.1 c’est toujours aussi bien, surtout quand on a pris le temps d’apprendre à le connaître, par rapport à nos habitudes avec MS Office.
  • Comme il reste encore des anomalies à corriger sur Debian 6.0 (bien que j’ai pas de problème de mon coté…) il y a des mises à jour de paquetages quasiment tous les jours. C’est pas bien grave, mais cela fait genre « distribution pas finie », alors qu’elle est vraiment stable pour moi 😉
  • Mon point de regret, c’est le kernel. On est en 2.6.32. J’aurai aimé être en au moins 2.6.35 car il y a de bonnes améliorations dessus. J’ai bien essayé de compiler à la main le kernel 2.6.36 pour cette Debian (hors debian way) mais le boot ne se passe pas bien. (j’ai réussi la compilation « debian way » mais seulement pour le 2.6.32…) Tout ceci m’aidant tout de même à préparer ma certification LPIC-2 😉
  • Oracle (ex-Sun) VM VirtualBox fonctionne très bien sous Debian (et aussi sous Ubuntu). Bien que Oracle n’est pas une stratégie « open source », et que du coup l’avenir de VirtualBox soit en péril tel qu’il est aujourd’hui, c’est pour moi une vrai pépite ce logiciel qui fonctionne à peu près partout.

Que dire d’autre… Content d’être sous Debian. Sentiments de liberté et de force. Pourvu que cela dur.

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Eclipse + Linux : le basculement des développeurs vers Linux ?

Cela fait un moment que je voulais pointer sur cet article intitulé « De plus en plus de développeurs Eclipse sous Linux« .

Je confirme de mon coté aussi cet état de fait.

Il est clair que les développeurs ont bien compris que bien souvent l’application Java/J2EE ou PHP qu’ils développent avec leur plateforme Eclipse est destinée à être mise en production vers un serveur Unix ou Linux.

Par ailleurs, j’ajouterai qu’il y a aussi (je pense) une certaine émulsion qui agit lorsqu’un développeur sous Windows, voit un développeur qui lui travaille avec Linux. Ce dernier même si il a des soucis de temps en temps avec son Linux + Eclipse, va tout simplement masquer ses problèmes et dire que son Linux est ‘carrément’ mieux que le Windows, et qu’il est super génial, chouette, etc. Éventuellement, il pourra tout de même dire qu’il y a parfois des problèmes, mais que les avantages restent supérieurs.

Dans tous les cas, le développeur qui se doit d’être curieux, va vouloir faire pareil que son collègue/copain. Et peut-être qu’il y aura ensuite un basculement durable sous Linux (ou un retour sous Windows).

On voit aussi parfois : l’installation en dual-boot, deux ou trois jours sous Linux, puis deux ou trois jours sous Windows en fonction de l’humeur, de la présence ou non du collègue, de la réussite ou non de l’installation de tel ou tel pilote de carte vidéo 3D, etc. Cela fait ‘presque’ penser à des gens qui essayent d’arrêter de fumer 😉

Pour revenir à cette émulation qui apparaît lors qu’un développeur voit un autre développeur qui bosse sous Linux, on peut s’interroger sur le « comment a-t-il basculer sous Linux ? » ce premier développeur ? Continuer la lecture de Eclipse + Linux : le basculement des développeurs vers Linux ?

Certification LPIC-1 : ça y est, je suis un « Junior Level Linux Professional »

Bon, je sais, je n’ai pas de mérite, mais bon, je vais le dire (écrire) quand même : je viens de réussir avec succès 🙂 les examens LPI 101 et LPI 102, ce qui fait de moi, quelqu’un de certifié : LPIC-1 pour Linux Professional Institute Level 1.

  • Là où je n’ai pas de mérite, c’est que cela fait 15 ans que j’ai commencé avec Linux (en 1995 avec le noyau 1.2.3) (ah! la jeunesse ;-)).
  • Là où j’ai un poil de mérite, c’est que j’ai passé les deux examens le même jour (à 10h30 et à 13h30)

Pour le petit retour d’expérience qui pourrait en intéresser d’autres : Continuer la lecture de Certification LPIC-1 : ça y est, je suis un « Junior Level Linux Professional »

[Linux] Exécuter une commande avec un utilisateur normal en tant que root à distance sans mot de passe et en SSH

Comment exécuter une commande root avec un utilisateur normal, à distance et sans saisir de mot de passe, le tout en SSH entre deux machines Linux ?

Voici une réponse :

Pour répondre à la problématique du « à distance sans saisir de mot de passe avec SSH », nous allons utiliser la notion de clé SSH.

Sur le poste de travail Linux (le poste qui va lancer la commande à distance), nous allons générer la clé SSH avec la commande suivante :

ssh-keygen -t dsa -f $HOME/.ssh/MON_LOGIN

Puis nous allons transférer la partie publique de la clé, en utilisant l’utilitaire ssh-copy-id :

ssh-copy-id MON_LOGIN@192.168.1.1

Gestion des packages avec YUM sans connexion Internet et avec le dvd Redhat

Mise à jour le 19/08/2010

Pour ceux qui ne connaissent pas YUM, ce dernier est un utilitaire bien pratique dans les distributions Linux utilisant les packages RPM, tel que RedHat ou CentOS.

YUM permet en effet de faire la gestion des packages sur ces types de distributions, en gérant les dépendances entre les packages, c’est-à-dire que si vous voulez installer par exemple PHP sur votre serveur Linux RedHat, il suffit de faire « yum install php » et hop, tous les packages nécessaires à PHP vont être installés (entre autres le serveur Apache HTTP :-)).

Mais pour cela, YUM a besoin d’une connexion à Internet pour 1/ localiser le package désiré, 2/ télécharger son entête pour voir ses dépendances, 3/ télécharger les entêtes de ses dépendances et générer également les dépendances de ses dépendances, 4/ puis quand il n’y a plus de dépendances à gérer, procéder au téléchargement et à l’installation.

Le problème est que parfois, la connexion à Internet n’est pas disponible pour faire des installations ou des mises à jour sur des serveurs dans des salles blanches sécurisées. Pas de problème, YUM avec un peu de configuration sait aussi travailler en « local », à partir du média d’origine ou d’une version de mise à jour. Continuer la lecture de Gestion des packages avec YUM sans connexion Internet et avec le dvd Redhat

Version bêta de Ubuntu 8.10, nom de code : Intrepid Ibex

La prochaine version de la distribution Linux Ubuntu est prévue pour le 30 octobre 2008. En attendant, la version bêta est sortie.

Parmi la (petite) liste des nouveautés, je retiens celles-ci :

  • La possibilité d’avoir un répertoire privé et surtout crypté pour chaque utilisateur. Basé sur ecryptfs, cela permet donc d’avoir des données cryptées sur son disque, ceci de manière transparente (c’est intégré au keyring et s’affiche comme un nouveau disque). Si jamais vous perdez votre ordinateur (ou on vous le vol), vous serez certainement content de cette fonctionnalité. Elle est d’autant plus intéressante qu’elle ne nécessite pas le cryptage complet du disque ou d’un partition (comme truecrypt par exemple), ceci étant (à mon avis) un avantage si jamais vous avez un pépin au niveau de votre ordinateur et qu’il faille ré-installer.
  • La possibilité d’avoir un compte Invité (guest) temporaire, pour, par exemple donner l’accès à un ami sur votre poste, afin qu’il puisse consulter ses emails, surfer, ou carrément travailler ses documents Word sous Google Docs, etc. Cette fonctionnalité part du constat qu’aujourd’hui, seul un navigateur web suffit pour travailler, les couches sous-jacentes (système d’exploitation et disons disque dur) ne sont plus requises.

Malheureusement, la version 3.0 d’OpenOffice n’est pas inclut dedans (du moins pour l’instant). On reste sur la version 2.4.1.

Vous pouvez trouver les différentes versions 8.10 de Ubuntu à cette adresse :

http://www.ubuntu.com/testing/intrepid/beta