Un petit mot ce soir pour dire que mon passage à Debian ‘testing’ 6.0 alias Squeeze s’est et se passe très bien. Mon ordinateur portable se porte comme un charme, pas de problème, pas (aucun) de plantage des logiciels. On pourrait être étonné de cette stabilité sans faute, car en général avec les Ubuntu, les 1-2 premiers mois sont parfois délicats.
Ici, même si la version 6.0 ne doit sortir que vers la fin de l’année (enfin « quand cela sera prêt » selon la philosophie Debian), c’est tout de même une version qui me semble extrêmement stable.
Sinon, voici quelques commentaires supplémentaires :
- Thunderbird 3 : son moteur de recherche (d’indexation) c’est top, surtout pour mes gigas de mails professionnels. J’en étais resté à la version 2, même si cela fait un moment que la v3 est sortie…
- OpenJDK 6 (version open source non officielle de référence de Java 6) fonctionne bien, en particulier pour Eclipse 3.6 et JMeter (bien que ce dernier ne supporte officiellement que Sun JDK 5 ou 6)
- Iceape (Seamonkey) version 64 bits marche très très bien sur Debian. C’est mon logiciel pour les mails et le surf perso.
- Firefox 3.6 du dépôt Experimental fonctionne très bien, sans aucun soucis pour moi.
- OpenOffice.org 3.2.1 c’est toujours aussi bien, surtout quand on a pris le temps d’apprendre à le connaître, par rapport à nos habitudes avec MS Office.
- Comme il reste encore des anomalies à corriger sur Debian 6.0 (bien que j’ai pas de problème de mon coté…) il y a des mises à jour de paquetages quasiment tous les jours. C’est pas bien grave, mais cela fait genre « distribution pas finie », alors qu’elle est vraiment stable pour moi 😉
- Mon point de regret, c’est le kernel. On est en 2.6.32. J’aurai aimé être en au moins 2.6.35 car il y a de bonnes améliorations dessus. J’ai bien essayé de compiler à la main le kernel 2.6.36 pour cette Debian (hors debian way) mais le boot ne se passe pas bien. (j’ai réussi la compilation « debian way » mais seulement pour le 2.6.32…) Tout ceci m’aidant tout de même à préparer ma certification LPIC-2 😉
- Oracle (ex-Sun) VM VirtualBox fonctionne très bien sous Debian (et aussi sous Ubuntu). Bien que Oracle n’est pas une stratégie « open source », et que du coup l’avenir de VirtualBox soit en péril tel qu’il est aujourd’hui, c’est pour moi une vrai pépite ce logiciel qui fonctionne à peu près partout.
Que dire d’autre… Content d’être sous Debian. Sentiments de liberté et de force. Pourvu que cela dur.
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Tu pourrais donner des détails sur la procédure que tu as suivie? J’ai jeté un coup d’oeil au site officiel, mais ça c’est pas amélioré, c’est toujours aussi peu clair.
A priori ils ont pas l’air de faire de cd live, et sur la page de téléchargement des cd, il y a pas moins de 50 images cd apparemment différentes. Donc soit c’est moi qui ait des problèmes de vues, soit ils ne font pas beaucoup d’efforts pour se rendre accessibles aux nouveaux venus…
A propos du noyau, je suis actuellement en 2.6.31 sous karmic. Ya quoi de si bien dans la version 35?
J’ai utilisé l’installateur netinst pour amd64 qui est disponible à cette page pour la (futur) version 6 :
http://www.debian.org/devel/debian-installer/
Effectivement, il n’y a pas de Live CD d’installation comme par exemple Ubuntu. avec le netinst, il faut procéder à l’installation en téléchargeant les paquetages nécessaires et donc avoir une bonne connexion à Internet (surtout quand on choisi lors de l’installation les paquetages pour un poste de travail + notebook)
C’est clair que les 6 ou 7 DVD (ou les nombreux CD) sont décourageants.
Pour être parfaitement honnête, voici l’astuce que j’ai utilisé :
J’ai d’abord procédé à l’installation via le netinst sur une machine virtuelle (virtualbox) sur mon ancien Ubuntu. Lors de l’installation j’ai choisi poste de travail et notebook. Puis après la fin de l’installation, j’ai continué en installant les autres paquetages que j’ai besoin. Pour cela j’ai fait un « dpkg -l | grep ii > Liste » sur mon Ubuntu, puis j’ai fait une sélection de ce qui me sont importants (et/ou nécessaires) sans me préoccuper des dépendances (j’ai par exemple supprimer toutes les librairies).
Ensuite avec cette liste, j’ai fait un apt-get install sur le debian situé sur la machine virtuelle. Après un long téléchargement (environ 500 Mo) et l’installation desdits paquetages, j’avais le répertoire /var/cache/apt rempli par les archives .deb franchement installés. J’ai fait un Tar des .deb, et je l’ai posé dans une clé USB.
Ensuite, j’ai procédé un test d’installation directement sur mon ordinateur portable, mais avec un autre disque dur (en remplacement du principal qui était donc devenu le backup)., là aussi, les .deb étaient déjà là.
L’astuce est : lors l’installation, au moment du choix des paquetages, j’ai basculé sur une console (ALT-F2), j’ai monté ma clé USB, et j’ai décompressé le tar des Deb dans le cache apt de l’installateur (/target/var/cache/apt/…). Puis lorsque l’installateur à démarrer, il avait ainsi déjà « téléchargé » les paquetages nécessaires (ceux de poste de travaill et notebook).
Puis après l’installation, quand j’ai repris la grosse commande apt-get install
Voilà, ensuite, on en revient au billet précédent (nvidia + wifi ok) avec même un rsync depuis mon disque principal (ici backup) vers ma nouvelle installation débian pour voir si tout est OK.
Quand tout a été bon pour moi et ce disque dur de test, j’ai recommencé l’installation de Debian cette fois-ci sur le disque principal (en ayant au préalable fait un backup complet de mon home sur un (troisième) disque dur (environ 160 Go de backup…) le tout avec rsync)
Oui, Debian reste à mon avis aussi difficilement accessible pour un nouvel arrivant. Je suis content d’avoir travaillé 3 ans avec Ubuntu pour apprendre les commandes et la philosophie Debian/Ubuntu (je connais seulement Redhat). Ensuite, je dis merci à la virtualisation, cela m’a permis de m’entrainer sur quelques installations de Debian.
Pour le kernel, c’est plusieurs choses, en particulier la gestion de l’énergie et les patchs RPS/RFS pour le réseau :
http://linuxfr.org/2010/08/02/27164.html
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